jeudi 3 mars 2016

A Puycalvary, le village disparu...


      Parmi la douzaine de châteaux ou manoirs qui dominent la vallée du Boudouyssou, seul Puycalvary, à l'extrémité de son pech, est visible également de la vallée du Lot. 
 
Le château vu du sommet de Pechagudel 
 
     Au début du 16ème siècle, Antoine de Raffin, dit Pothon, grand personnage de la province ( compagnon d'armes de François 1er, capitaine des Gardes du Roi et sénéchal de l'Agenais ), fit aménager ce château fortifié autour d'un vieux donjon du 13ème siècle
      
Le château vu de La Tuilerie 
 
 
 
Le château vu de Trémons 
  
La façade Nord, de style Renaissance, est encadrée par deux énormes tours du 15ème siècle, dont les murs ont près de 3 m d'épaisseur à la base ; deux étages d'appartements dominant trois niveaux de caves superposées. 
 
 
  Comme à Bonaguil, dont la construction par Béranger de Roquefeuil est presque contemporaine de celle de Puycalvary, de profondes douves séparent le château du plateau situé à l'Ouest ; elles étaient franchies à l'époque par deux ponts-levis. 
 

  
    En contrebas du flanc Sud du château, les ruines de sa chapelle qui fut également l'église paroissiale du village médiéval de Puycalvary.
     

     Le petit chemin rural qui suit le versant Sud du pech permet d'entrevoir à travers les ronces le beau portail ouvragé de style Renaissance (1536) de cette église dont la voûte s'est définitivement effondrée au siècle dernier...
 
 

     Un peu plus loin, les restes d'anciens murs sont les seuls vestiges du village qui au Moyen-Age s'étageait sur le haut du versant, en contrebas du château ( le bourg de Dausse n'existait pas encore ).
 
  
      Le vieux cimetière, quant à lui, a été conservé : outre la tombe des Soulhagon de Bruet, propriétaires du château au 19ème siècle et au début du 20ème siècle, on y remarque un tombeau anonyme qui serait la sépulture du dernier habitant du village disparu..
 
 
  
 
Promenade de Dausse à Puycalvary par Pechagudel
 
      Circuit pédestre d'environ 4,5 km, non balisé mais qui n'emprunte  que des chemins ruraux publics. Se garer sur la place centrale de Dausse.
      Le château est privé et ne se visite pas : rester sur le chemin communal ( orange sur la carte) , et ne pas emprunter la route privée d'accès au château.   
Cliquer pour agrandir la carte
 
            Le versant Sud du pech est couvert d'une intéressante végétation déjà méditerranéenne, associant chênes verts et filaires ; à quelques mètres du sentier, on peut observer un chêne vert dont la circonférence du tronc dépasse les 4 mètres : soit un âge d'environ 200 à 250 ans.    
 
Le chêne vert remarquable 
  
 
        
 
    Au sommet de la colline abrupte de Pechagudel, face au château, subsistent les traces du piètement d'une croix, ce qui permet de penser que l'ancien calvaire dont Puycalvary tire son nom était situé à cet emplacement...
 
Puycalvary vu du versant Est de Pechagudel
 
 
          Pour en savoir plus sur le château et son histoire : lire " Le Château de Puycalvary", article de Marcel Garrouste dans la Revue de l'Agenais, année 2005, pages 691 à 733.
 


dimanche 16 août 2015

De Tournon à Bourlens, un très vieux chemin...



     La petite route qui relie Tournon d'Agenais à Bourlens serpente dans le vallon du Perissan, affluent du Boudouyssou qui fait limite entre les deux communes ; mais sur la rive opposée, on peut suivre au sommet du coteau boisé les restes d'un chemin beaucoup plus ancien... 
    
 
  
         
     Les blocs de pierre qui lui servent de soutènement témoignent de son ancienneté : c'est une partie du chemin médiéval qui reliait autrefois les bastides de Tournon et Monflanquin.



Sur la carte de Belleyme ( fin XVIIIème siècle ),
la route de Tournon à Bourlens n'existait pas encore...

 
     En contrebas du vieux chemin un enclos entouré d'un haut mur intrigue le promeneur : il s'agit d'un cimetière protestant , comme l'indique la croix huguenote inscrite sur l'unique et monumental tombeau subsistant.
 



             On comprend la présence d'un tel cimetière dans le coteau, lorsqu'on sait qu'à quelques centaines de mètres, sur le plateau, le manoir du Comté tout proche a eu pour propriétaires, au XVIIIème siècle, les familles protestantes Marboutin puis de Montalembert.
             Bâti au début du XVIème siècle , l'ancien manoir a encore fière allure, ayant été bien restauré à la fin du siècle dernier.




                                                
        En contrebas du cimetière, quelques ruines envahies  de buis et de ronces sont les vestiges de l'ancien domaine de Dijon, nommé aussi Las Vignes sur les vieux cadastres : on y remarque en particulier les restes d'une tour bâtie en suplomb au dessus du vallon du Perissan, qui prend ici des allures de petit canyon.

Hameau en ruine de Las Vignes ( ou Dijon )

 

Promenade de Tournon à Bourlens
 
Circuit d'environ 5 km, non balisé.
Départ du cimetière de Tournon ( parking ) ; emprunter à l'aller l'ancien chemin ( qui est heureusement resté chemin rural public ) et au retour la petite route. Respecter les panneaux "propriété privée ", en particulier autour du domaine de Comté.
 
Cliquez pour agrandir la carte 
  
     Le coteau qui domine le Perrissan entre le cimetière et les champs de Las Treillasses présente une végétation thermophile de type méditerranéeen caractérisée par l'abondance de la filaire ( Phillyrea latifolia ) et du laurier tin ( Viburnum tinum ) : ce dernier étant ici vraisemblablement spontané et non cultivé comme il l'est couramment dans les jardins. 
 

                                            
  Peu fréquente dans le Fumélois, la filaire s'y rencontre uniquement sur certains coteaux calcaires exposés au Sud, en groupements très localisés : pech de l'Estelle, coteaux de Condezaygues, coteaux du Sendroux. Ses feuilles oblongues et opposées la distinguent de l'alaterne, autre arbuste méditerranéen calcicole à feuilles persistantes, qui est quant à lui très commun.
 

   
 
     Par ailleurs, en contrebas du versant calcaire orienté au Sud, qui était sans doute jusqu'au XIXème siècle couvert de vignes ( lieux dits Las Vignes, Las Treillasses , Saint-Emilion..), les prairies naturelles du vallon de Camp Beau ont le privilège d'héberger encore quelques  stations de tulipe sylvestre ( Tulipa sylvestris ssp. sylvestris ), espèce végétale protégée au niveau national : donc un biotope à préserver..


      A la fin mars, Tulipa sylvestris dans le vallon du Camp Beau

 
 
 
 
Tournon vu des vignes de.. Saint-Emilion 






dimanche 18 novembre 2012

A Condat, térébinthes et magnolias...



    En s'élevant sur les coteaux du pech Crabillé,  on visualise mieux  la dualité de Condat : le village-rue, né à la fin du 19ème siècle le long de la route Fumel-Cahors, est très distinct de l'ancien bourg situé au bord du Lot, les deux étant séparés par l'ancienne voie ferrée.

Condat vu du pech Crabillé 
    
    Le  vieux village,  regroupé entre entre la rive gauche de la Thèze  et le Lot,  conserve quelques demeures antérieures au 19ème siècle, en particulier le manoir qui fait face à l'ancien moulin devenu  salle des fêtes.


Le vieux bourg de Condat, vu de Lagardelle
     La confluence de la Thèze avec le Lot, ainsi que le cours de la rivière jusqu'à l'ancienne voie ferrée, est un site pittoresque protégé : il est inscrit à l'inventaire depuis l942 ( on peut en consulter la fiche, actualisée en 2010, ici ) . Le site a perdu certainement une partie de son authenticité depuis l'aménagement de l'ancien moulin en salle des fêtes et la déviation du bief..
    Néanmoins il reste, du parc de la Thèze vraisemblablement contemporain de la création de la voie ferrée, quelques beaux arbres plus que centenaires : six grands magnoliasMagnolia grandiflora ),  six frênes, et un cèdre de belle taille ( 4,60 de circonférence du tronc ).


Le pont sur la Thèze 

   Un autre vieux magnolia ombrage le beau portail Renaissance  de l'église Saint-Hippolyte. 
    D'autres églises du Fumélois bénéficient de la proximité de grands arbres  qui soulignent les caractères du bâti, équilibrant un clocher isolé ( Cuzorn, Libos ), ou en agrémentant le portail (  Saint-Front, chapelle de Sauveterre ).
    L'arbre acquiert souvent de ce fait la qualité d' "arbre remarquable", et on ose à peine envisager sa possible disparition...

Arbres et églises dans le Fumélois 



    L'église Saint-Hippolyte a été reconstruite au début du 16ème siècle, succédant à une église romane plus ancienne, dont elle a conservé quelques restes en remploi  ( ce terme désignant, en architecture, la " réutilisation dans une construction d'un élément architectural qui a appartenu à un édifice plus ancien ").

    On remarque ainsi, curieusement inclus dans la façade, un modillon sculpté et une métope perforée provenant sans doute de la corniche de l'ancienne église.

Saint-Hippolyte : Modillon et métope de la façade
    Par ailleurs, un bénitier a été creusé dans un ancien chapiteau roman, ce dernier présentant une étonnante similitude avec un chapiteau de l'église de Monsempron, daté du 12ème siècle mais très restauré ( voire remplacé ? ) au 19ème siècle...
  

Promenade-découverte
de Condat à Galetou

     Cette promenade pédestre non balisée d'environ 5 km ( en vert sur la carte ) propose , après avoir longé le vallon de Chinchouaille, de suivre le beau chemin rural qui monte à Galetou et de redescendre dans la vallée de la Thèze pour rejoindre le vieux hameau de Frésapa. Elle emprunte en partie le circuit de petite randonnée " Fumel - Condat " ( en orange sur la carte ), qu'on peut télécharger sur le site de l'Office de Tourisme Fumel-Vallée du Lot . 
Cliquer pour agrandir la carte
    Les coteaux calcaires environnant Condat et orientés au Sud ( garenne de la Catte, coteaux de Lagardelle et de Galetou, pech Crabillé ) ont le privilège d'abriter un arbuste méditerranéen qui est ici en extrême limite Nord-Ouest de son aire de répartition : le térébinthe ( Pistacia terebinthus ).  Il est d'ailleurs, à notre connaissance, le seul arbuste à bénéficier d'une protection  en Lot-et-Garonne  ( article 5 de l'arrêté du 8 mars 2002 ).                                             
Térébinthes en automne, sur les coteaux de Lagardelle  
       Sur le plateau, au débouché du chemin rural venant de Gilot, une statue représente la Vierge foulant au pied un serpent, ce dernier symbolisant le mal, ou le diable...
       
 
La vierge au serpent, entre Galetou et Frayssilles 


    Il est probable que dans le passé des processions  montaient de l'église Saint-Hippolyte jusqu'à la statue de la Vierge : la croix de chemin située en face de la ferme de Galetou en est sans doute un témoignage. 


Croix de chemin près de Galetou 

Au sommet du plateau qui domine la vallée de la Thèze, les sols acides issus des sables sidérolithiques ont favorisé l'implantation d'une châtaigneraie à pins maritimes ; on peut y admirer quelques vieux châtaigniers de plus de 4 mètres de tour, dont l'âge oscille sans doute entre 150 et 200 ans.



Vieux châtaignier dans les bois de Galetou 



  




lundi 22 octobre 2012

A Lamothe d'Anthé, tétramorphe et leuzées...

 
 
 
   En aval de Tournon d'Agenais, la rive gauche du Boudouyssou est dominée par des " pechs " en forme de promontoires, séparés par de petites combes.
   L' ancien manoir dit château de Lamothe-d'Anthé occupe le sommet d'un tertre commandant l'entrée du premier de ces vallons.


  
Château de Lamothe-d'Anthé

   Demeure d'origine médiévale ( éléments du soubassement datés du 13 ème siècle) , le château fut profondément transformé à la fin du 15ème et au début du 16ème siècle, en particulier par l'adjonction d'une chapelle et d'un second corps de bâtiment. C'est à la fin du 19ème siècle que furent ajoutées la tour et les tourelles du mur d'enceinte.
   Entre 1938 et 1942, le peintre italien A. Michielin décora la cour intérieure et la chapelle de remarquables peintures murales " à la détrempe ", copies pour la plupart de tableaux de maîtres des 16ème et 17ème siècles.



Saint-André de Carabaisse.

 
       Saint-André de Carabaisse est mentionnée dès 1179 ; elle fut, au Moyen Age et jusqu'en 1790 une église paroissiale importante ( en dépendait en particulier le village de Lamothe, dont on voit encore quelques ruines en contrebas du château ).
       Peu de restes de l'édifice primitif : on remarquera toutefois, sur le mur sud, l'arc de l'ancien portail roman, muré. Au début du 16ème siècle, une chapelle à l'usage de la famille de Lustrac, propriétaire du château, à été construite au flanc nord de l'église ( elle est contemporaine de la chapelle du manoir ) : d'où la dissymétrie extérieure du bâtiment.


Peintures de la voûte du choeur.

    Mais la principale richesse patrimoniale de Saint-André de Carabaisse est le décor peint au début du 16ème siècle sur la voûte ogivale du choeur,  qui est parvenu jusqu'à nous dans un remarquable état de conservation.


Détails du tétramorphe.

   Il figure un tétramorphe, c'est-à-dire la représentation des quatre évangélistes sous la forme de symboles ( ange, aigle,lion,taureau ). Thème récurrent de l'iconographie chrétienne ( on le trouve entre autres, dans la région, sculpté aux tympans de Moissac ou de Carennac ), le tétramorphe semble ici bien inspiré de la vision de Saint-Jean :..." ces quatre vivants avaient chacun six ailes couvertes d'yeux à l'extérieur et à l'intérieur.." ( Apocalypse, IV, 4 )



Vue depuis le pech de Lamothe ( à l'arrière plan, Tournon d'Agenais)



  Le décor peint du choeur de Saint-André de Carabaisse à été inscrit au titre des monuments historiques en 1974, et la totalité de l'église en 1994.
  L'ensemble du site fait par ailleurs l'objet d'une protection depuis 1991, au titre des sites d'intérêt pittoresque et historique ( la fiche peut en être consultée   ici  - DREAL Aquitaine ).
 

  


Autour du pech de Lamoulère

           Cette promenade d'environ 4 km ( en vert sur la carte ) emprunte en partie le  circuit de petite randonnée balisé dénommé " Tournon - Bénès", en orange sur la carte ( téléchargeable sur le site de l'Office de Tourisme Fumel Vallée du Lot ).
           Le stationnement près de l'église étant aussi malaisé qu'inesthétique (pour le site), se garer plutôt au lieu dit  Clos de Lard, près du château d'eau.
  
 
Cliquez pour agrandir la carte 
 
          Des chemins d'exploitation, voire des sentes quelque peu embroussaillées, peuvent conduire le promeneur aux extrémités des trois promontoires que sont les pechs d'Ascarreaux, de Lamoulère et de Lamothe :  autant de belvédères exceptionnels sur le site et la vallée du Boudouyssou.   


Coteaux de Lamoulère et d'Ascarreaux


    Par ailleurs, les versants  sud-ouest des pechs sont occupés par une très intéressante garrigue subméditerranéenne, abritant quelques plantes protégées en Aquitaine ou en Lot-et-Garonne. La Leuzée conifère ( Leuzea conifera ) y est encore  (relativement) présente ; cette rare petite Astéracée ( = Composée), de floraison très discrète au début de juin, doit son nom à son capitule rappelant à s'y méprendre une "pomme" de pin. 
    Elle bénéficie d'une protection dans toute la région Aquitaine ( voir l'arrêté du 8 mars 2002 ).



Au pech de Lamoulère : Leuzées conifères en juin.


     Les trois pechs cités, ainsi que le bois du Garroussel voisin, ont été inclus, en partie à cause de leur richesse floristique, dans le périmètre Natura 2000 " Coteaux du Boudouyssou ". 




Vallon de Lamothe vu du pech d'Ascarreaux





vendredi 20 avril 2012

A Cazideroque, d'Alcastel à Najejouls...





           Perché à flanc de colline, Cazideroque se laisse approcher par de petites routes tortueuses escaladant le versant nord de la vallée du Boudouyssou.
           Le site dominant du bourg, et l'harmonie de ses vieux toits regroupés autour de l'église en font sans conteste un des plus beaux villages du Fumélois. 



        La construction de l'église paroissiale Saint-Gilles remonte au début du 12ème siècle : la nef est romane, mais le clocher actuel, qui en est bien séparé, a été construit au 16ème siècle, et surmonté d'une flèche au 19ème siècle.
        L'intérieur présente, entre autres, un bel ensemble de chapiteaux sculptés datés de l'origine de l'église. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1957.



Eglise de Cazideroque ( à l'arrière plan, château de Puycalvary ) 

     On remarque, à l'extérieur du chevet de l'église, des modillons ouvragés qui sont un des restes de la construction primitive : ils sont séparés par des métopes dont les orifices ont été obturés ; l'édifice appartient bien tout de même au groupe restreint des églises romanes à métopes perforées.


Eglise Saint-Gilles : modillons.

       Dénommé "Alcastel" sur les cadastres, le château de Cazideroque est construit au sommet d'un rocher bordant le pech qui domine le village. 
       D'après l'étude des éléments architecturaux médiévaux subsistants, on peut sans doute estimer que le château primitif date du 13ème siècle ( étude réalisée par Alain Beschi en 2006 dans le cadre de l'Inventaire Aquitaine ) .
Mais le "Castel" a subi de nombreux remaniements aux cours des siècles, et son aspect actuel est issu des modifications apportées aux bâtiments à la fin du 19ème siècle.


Château de Cazideroque


Promenade-découverte
autour du pech de Cazideroque


     Cette promenade pédestre, d'environ 5 km ( en orange sur la carte ), part du parking situé tout en haut du village et emprunte de petites routes communales qui serpentent à flanc de coteau et offrent de belles perspectives sur la vallée du Boudouyssou et les " pechs " qui la dominent.
          
Cliquer pour agrandir la carte


       Najejouls... de nos jours, le nom désigne cette grande maison de maître, bâtie à l'aube du 20ème siècle au pied de la colline du même nom.
       
Najejouls

       Au Moyen-Age, le haut de ce pech était occupé par un village groupé autour d'un château et d'une église, dédiée à Saint-Etienne : Najejouls était une paroisse, à l'égal de Cazideroque, voire plus importante. Assiégé par les partisans du roi de France, il est pris et rasé en 1441. A la différence d'Orgueil, le site fut de nouveau en partie habité ( il figure encore, comme siège de la paroisse, sur la carte de Belleyme du 18ème siècle ). Puis il fut totalement abandonné au 19ème siècle.


Extrait de la carte de Belleyme

       Aujourd'hui, au sommet de la colline boisée, un vieux puits et quelques murs en ruine sont les seuls vestiges du village disparu... 

Pech de Najejouls

       Dans tout ce secteur, de beaux arbres préservés, chênes ou tilleuls pour la plupart, ombragent les cours des fermes ou ponctuent les limites de parcelles.
       Le grand chêne situé en contrebas de la ferme de Rocal doit avoisiner les deux cents ans ; on remarquera qu'il se trouve sur le tracé de l'ancien chemin reliant autrefois Cazideroque à Tournon.
 
Vieux chêne près de la ferme de Rocal